1 septembre 2007
depressor anguli oris #8
Il n’y a décidemment rien à retenir du mois d’août écroulé. Avec un r comme rétamé. Je contemple mon ground zero personnel. Les sourires, les promesses, comme autant de simulacres. Acres. Amers. L’ocre des pistes africaines finit par me manquer. Contre toute attente. Le boulot m’a repris. Comme un saule homme. Le chanvre de la corde me fend les poignées. On se sent tout petit. Tout mesquin. Tout esquinté. Tout édenté d’avoir trop feint le bonheur d’être ici. Mon ground zero personnel, je t’en foutrais. Foutraque peau, pierre pâle, qui s’effrite comme cette vieille idée de la gauche. Exanthème à la folie. J’aimerais encore m’émouvoir. Rire sous la torture de la trille stridente du martinet.
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