19 octobre 2008
The Not-So-Distant
Mon journal. Mon ami des jours qui assomment. Je t'ai tant laissé dans le noir. Je reviens, tu sais. D'un périple long. D'un voyage où l'on s'esquinte les certitudes. Mais j'ai marchandé. Longuement, pour en conserver quelques unes. J'ai marché. J'ai couru même. Nu. Ventre vide, long muscle flasque et muselière sur le clapet. J'ai tendu la main. Lavé des voitures et des devantures. Masser des vergetures. Raclé des sols et mordu des poussières. Puis j'ai pu m'asseoir et me refaire à l'idée.
Cher Journal. Compagnon des terreurs. Je ne crois pas que l'on mourra sans se laisser prendre à nouveau au jeu pétrifié de l'Amour.
Titre emprunté à An Optimist Notes The Dusk de David Grubbs.
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